micronutrition
Quelques applications de la micronutrition
La prise d'antibiotiques répétée dans les deux premières années de vie modifie l'implantation de la flore intestinale et expose à un plus grand risque ultérieur de maladies (obésité, maladies auto-immunes...)
Le syndrome de déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH) est un trouble du comportement qui se manifeste dès l'enfance avec des symptômes pouvant persister à l'âge adulte. Comme l'implique son nom, les individus atteints de TDAH ont du mal à se concentrer sur des activités et ont un faible maîtrise de l'impulsion et présentent une hyperactivité
Une étude américaine, on a découvert que les enfants atteints de TDAH présentaient des taux de fer dans le cerveau plus faibles que chez les enfants non atteints de TDAH.
Une étude italienne s'est penchée sur les conséquences possibles de la carence en fer dans le cerveau. Plus particulièrement, elle s'est concentrée sur l'association des taux de fer dans le cerveau au fonctionnement et à la qualité/quantité du sommeil, à l'aide de l'imagerie à résonance magnétique, l'électroencéphalogramme, les potentiels somato-sensoriels évoqués et la polysomnographie. Une corrélation significative a ainsi pu être démontrée entre une faible concentration en fer cérébral et des mouvements périodiques involontaires pendant le sommeil. Cela suggère que de faibles taux de fer dans le cerveau peuvent perturber le sommeil qui, à son tour, contribue à des déficits cognitifs et aggrave davantage les symptômes de la TDAH.
Certains complements en vitamines et mineraux, la viotamine D, le magnesium, la melatonine, les omega 3 ont certainement un rôle à jouer dans certains cas de TDAH . Une prise d'au moins trois mois consécutifs est nécessaire pour évaluer leur effet.
Un asthme chez un enfant dont l'alimentation est à prédominance en acides gras Omega 6 peut dans certains cas s'améliorer en ré-équilibrant les balances Oméga 6/Oméga 3...
Les symptômes de l'arthrite chronique juvénile (ACJ) peuvent être améliorés par les acides gras de type Oméga 3 en complément des traitements "classiques" qui sont d'ailleurs alors parfois diminués

La sévérité des allergies cutanées peut varier en fonction de nombreux facteurs environnementaux, et notamment du régime alimentaire. Cependant, jusqu’à présent, la contribution de nutriments spécifiques n’avait pas été bien documentée. Dans une nouvelle étude, des chercheurs et chercheuses de l’Inserm et de l’Institut Curie du laboratoire Immunité et Cancer ont montré que l’absence dans l’alimentation de composés que l’on retrouve dans certains légumes, en particulier les brocolis et les choux, pouvait aggraver les allergies cutanées dans des modèles animaux. Ces résultats, publiés dans la revue Elife, soulignent l’importance d’une alimentation équilibrée en parallèle des interventions thérapeutiques proposées aux patients.